Dossier procédure VE (4) : « On rajoute une couche de répression » Concessionnaire moto, Luc Forestier est le représentant de sa corporation au Conseil national des professions de l’automobile (CNPA). Il explique son engagement contre la procédure VE et dénonce une méconnaissance totale des pouvoirs publics du monde des 2-roues
L’expertise des véhicules accidentés, ce n’est pas nouveau. Pourquoi s’insurger maintenant ? Il existait effectivement la procédure sur les véhicules gravement accidentés (VGA) dont la réforme est prévue depuis 2005. C’est la branche des recycleurs du CNPA qui nous a prévenus de cette réforme, les deux-roues étant concernés. Il y a quatre ans, on demandait déjà l’exclusion des 2-roues et des véhicules industriels de la réforme de la procédure VGA.
Pourquoi ? Il s’agit de dénoncer les véhicules techniquement irréparables. Or, en moto rien n’est techniquement irréparable. Tout se vend en pièces détachées. Un cadre, un carter moteur et un bras oscillant sont disponibles chez les concessionnaires et même sur Internet.
Quelle mouche a piqué le gouvernement pour rédiger la procédure VE dans un délai si court ? Le CNPA s’est aperçu seulement à la fin de l’année 2008 de sa mise en place. Le gouvernement a souhaité l’appliquer en même temps que la réforme de l’immatriculation des véhicules. Comme cette dernière, elle a été repoussée au 15 avril 2009. Mais le secrétariat d’État aux Transports l’a mise au point avec ...
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