Speedy.Fjr Admin
Nombre de messages : 1077 Votre type de moto : Fjr 1300 Date d'inscription : 19/01/2007
| Sujet: (2009) TIGER 1050 ABS : Essai Jeu Nov 19 2009, 17:21 | |
| TRIUMPH TIGER 1050 ABS : Essai Triumph Tiger 1050 : le tigre à trois pattes ! |
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Trail routier, gros supermotard, routière sportive ? La Triumph Tiger 1050 se fiche bien des étiquettes qu'on peut lui coller sur le dos. Elle, ce qu'elle aime, c'est rouler, un point c'est tout ! Nous l'avons donc essayée sur 2500 km : compte rendu.
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100% route Avec ses pneus fins et ses grandes jantes à rayons, la Triumph Tiger 955 revendiquait encore quelques aptitudes pour les balades hors bitume. Mais compte tenu de son poids important, le constructeur britannique a dû se rendre à l'évidence : bien peu de propriétaires de Tiger s'aventuraient sur la terre. Triumph en a pris acte en dévoilant la déclinaison de son fabuleux 3-cylindres de 1050 cc fin 2006. Avec son moteur de roadster, ses éléments de sportive et son look de routière, la nouvelle Tiger 1050 mêle savamment les genres pour mieux brouiller... les pistes, justement !
Jugez plutôt : étriers de frein avant radiaux, bras oscillant renforcé, fourche inversée entièrement réglable et surtout jantes de 17 pouces de dimensions standard pouvant accueillir les montes pneumatiques les plus sportives, etc. La nouvelle Tiger n'a - presque ! - rien à envier aux dernières hypersports. Cette 1050 se veut donc joueuse mais pas autant qu'un supermotard en raison de son poids conséquent. Elle entend également ménager un bon confort et une protection honnête pour le pilote comme pour son passager.
La robe orange de notre moto d'essai lui sied particulièrement bien. Les autres coloris (blanc et noir reconduits en 2010, contrairement à l'orange malheureusement !) sont bien plus discrets mais subtilement rehaussés par la fourche anodisée or du plus bel effet. On regrette simplement de ne pas retrouver le splendide monobras pourtant présent sur la Speed Triple et la Sprint ST. |
A quelques détails près...
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La Tiger soigne encore plus que par le passé l'accueil du pilote et de son passager. L'équipement est complet et de bonne facture, même s'il reste encore quelques lacunes d'équipement assez regrettables compte tenu de la vocation ultra polyvalente de la 1050.
Par exemple, comme sur toutes les Triumph, il faut se passer d'un antidémarrage à clé codée. C'est dommage, mais la Tiger se fait pardonner en étant la seule machine de la gamme du constructeur anglais à pouvoir emporter plus qu'un bloque-disque. Sous la selle passager, on découvre en effet avec plaisir un bel emplacement qui peut accueillir une chaîne ou un U de petite dimension. Bel effort ! Ces petits détails qui agacent Pour tailler la route sereinement, on aurait aussi aimé pouvoir compter sur une béquille centrale afin d'entretenir le kit-chaîne et nettoyer la machine. De plus, la béquille latérale n'est pas idéale : dénuée d'ergot, elle n'est pas très facile à déployer mais surtout, elle est beaucoup trop pointue.
Peaufiner sa Tiger |
De passage vers Orange (84) lors de notre essai, une petite visite chez Yvon de Touratech France est incontournable. Temple de la BMW GS et véritable caverne d'Ali Baba pour le motard aventurier, on y trouve également toute une gamme d'accessoires pour la Tiger 1050 : toutes sortes de protections diverses et variées, pléthore de bagageries ainsi que l'incontournable extension de spatule de la béquille latérale. Pour en savoir plus : Site officiel Touratech. |
| Attention sur sol meuble et même sur le bitume ensoleillé, car c'est un coup à retrouver sa moto par terre ! Ce problème peut toutefois être facilement résolu grâce aux offres de certains accessoiristes comme Touratech (lire encadré ci-contre). Pour en finir avec les petites critiques, signalons que l'ordinateur de bord, par ailleurs assez complet, est dépourvu d'un indicateur de rapport engagé ainsi que de la température extérieure. Mais si l'on blâme autant ses petits défauts, c'est que pour le reste, la Tiger 1050 réalise presque le sans-faute ! La présentation est flatteuse et la finition de bon niveau. L'instrumentation est complète et lisible, hormis les deux trips et l'odomètre trop petits. Dommage également que l'on ne puisse pas faire défiler les infos grâce à un bouton au guidon et que l'on soit obligé de se pencher sur le tableau de bord en roulant. Les infos fournies sont nombreuses : vitesses maxi et moyenne, consommations instantanée et moyenne, autonomie restante, heure, temps de roulage, etc. Par ailleurs, la moto de notre essai était dotée de l'ABS en option (700 €) ainsi que d'un silencieux Arrow à 639 €. Pour les grands (!) rouleurs Pour grimper sur la Triumph, il faut envoyer un sacré coup de pied circulaire en l'air... Une sorte de super Mawashi Geri, pour les karatékas ! Il faut en effet passer la jambe au dessus de la selle passager qui culmine bien haut, ce qui fera faire un peu de gymnastique aux plus d'1,80 m et réclamera un vrai effort pour autres. Une fois en selle, les plus petits ne seront guère plus à la fête puisque la selle se montre assez haute et large : un pilote d'1m81 se retrouve sur la pointe des pieds des deux côtés ! Mais pour le reste, c'est le bonheur ! La position est très naturelle, tant au niveau des repose-pieds que du guidon. Tout est bien proportionné, que ce soit la largeur de la selle et du guidon ou la hauteur de la bulle. |
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